1. |
Impressions
06:20
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La route n’était pas encore tracée
Le gris du ciel avait beau émettre la mise en garde
Mes pieds se tournaient d’eux même vers le boisé
Opaque, mystérieux certes, mais toujours l’envie qui poignarde
Alors, les talons se sont tournés
Alors, le cœur s’est mis à battre à l’allure des Macabées
Alors, j’ai respiré, espéré et j’ai plongé
Les impressions de flammes ne sont pas parties
Les impressions de flammes x2
Les impressions flammes ne sont pas parties x4
Immense, le bleu du froid
Intense, de tout ton poids
Dispense, de tous les choix
Evidence, d’un autrefois
Puissant, au fond des yeux
Epuisant, cadeau des dieux
Séduisant, regard soyeux
Eclipsant, de tout son feu
Destructeur, dans son élan
Découvreur, d’étincelants
Buveur, d’instants filants
Parfumeur, de longs tourments
Confession, du coquelicot
Invasion, de tous les flots
Défection, des rêves idiots
Transgression, de tous les maux
Les impressions de flammes ne sont pas parties
Les impressions de flammes x2
Les impressions flammes ne sont pas parties x4
Les impressions flammes ne sont pas parties x2
Les impressions de flammes
Toujours le même regard qui me pétrifie
Encore ce beau sourire qui me donne envie
Les impressions de flammes
Toujours entre tes doigts le paradis
Encore un seul contact et c’est la nuit
Les impressions de flammes
Toujours les même paroles qui m’irradient
Encore ce besoin d’arroser mon incendie
Les impressions de flammes
Toujours la réalité qui m’aplatie
Encore les yeux fermés et moi reparti
Les impressions de flammes
Les impressions de flammes ne sont pas parties x1000
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2. |
Balthazar
04:57
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Regarde pas dans mes yeux quand le soleil brille
Regarde plutôt dans les cieux ce bleu de pacotille
Dans les bas-fonds un soir sur deux, le reste sur le toit du monde
Ce soir ça va, on va chez toi, en attendant que le tonnerre gronde
Tu pensais qu’avoir une once de talent, ça résoudrais tout tes problèmes
Le seul truc que ça apporte, c’est juste une bonne dose de flemme
Depuis tout à l’heure je te vois, je suis trop timide pour venir te voir
Si c’est pas toi qui fait le pas, je vais encore rentrer bourré ce soir.
Desserrer les joints avec de la potion
Attendre que ça s’en aille, regarder le plafond
Regarder le décor changer de proportion
Tu regarderas de haut quand je toucherai le fond
Calimeiro dans ton cerveau, tu mérites juste des petites claques
Tu passes tes journées à attendre que la prochaine meuf te plaque
Ça joue à l’artiste maudit, arraché même l’après midi
Le seul truc que tu vas récolter c’est une barre dans la tête allongé à l’envers dans ton lit.
Et des lendemains qui t’agrafent au plancher
Des envies qui t’arrachent le gosier
Des soirs de défaites qui t’apprennent que fuir c’est aussi se faire rattraper
Jusqu’où tu penses pouvoir courir ?
Tu crois vraiment pouvoir tenir ?
Ça fait 5 minutes que t’es mieux, dans 2 heures tu vas juste te contredire.
Desserrer les joints avec de la potion
Attendre que ça s’en aille, regarder le plafond
Regarder le décors changer de proportion
Tu regardera de haut quand je toucherai le fond
Tu sais que si tu creuse au fond de toi, que tu cherches un peu tu trouveras bien plus grand que ça
Arrête de te laisser distraire par les même meufs, les même gars, les même croix, les même choix
Pour s’enflammer comme toi il y a qu’un seul gars, arrête de chercher l’amour là où il y en a pas
T’as 24 ans, passe ton temps à manger, à baiser, à crier, à créer
Pose le pied sur la montagne, observe un peu cette chaleur qui te gagne
Et continue dans la bonne direction sans potion, sans proportions, sans plafond
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3. |
Sauvez-Vous
06:19
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En observant les lames de fond, j’ai cru apercevoir, ton reflet
Le pied posé sur le rebord et ton regard sur moi qui me débâtait
Tu semblais avoir oublié le fait que c’est pas moi qui pouvait tomber
A quoi bon passer tes idées dans le noir ?
Ta mélancolie a-t-elle besoin d’un faire-valoir ?
Met tes yeux dans les nuages et t’auras l’espoir
Et sauve toi, sauve moi..
Les oiseaux colorés me crachent leurs existences parfaites, au visage
Secoue mes bras pour le même ciel, mais reste toujours sur le même rivage
Ramasse mes miettes d’orgueil, contemple les satisfactions qui me dévisagent
Est-ce qu’un jour vous comprendrez que ça ne sert à rien ?
D’agiter devant moi vos sourires de gens bien ?
De feindre l’empathie qui m’éviterait le déclin ?
Mais sauvez-vous, sauvez moi..
Sauvez-Vous, Sauvez-moi X100000000
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4. |
W
05:52
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5. |
Eclats
05:15
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Je me revois bercer par tes soupirs
Ne plus jamais pouvoir en sourire
Je me sens tomber, je me sens mourir
Ne plus jamais vouloir se rouvrir
J'emballe mes pensées dans un coma
Je les noie pour pas que tu les côtoies
Comment veux-tu que je m'aime dis moi
Quand je sais que tu ne m'aime pas
Quand je me promène dans ma mémoire
Je ne distingue plus la route c'est si noir
Dit-on que la lumière naît de l'espoir
Est-ce pour ça qu'il est si dur d'y voir
Tu vois je crois qu'il ne pleut pas, alors pourquoi mes joues sont-elles humides je ne sais pas
Tu vois je croyais moi que ça ne m'atteindrait pas, être solide mais je vole en éclats
Être seul, se laisser porter
Le silence que tu m'as accordé
Me plaît je ne sais si j'en suis soulagé
J'attendrais le bruit pour en juger
Je m'écrase sur les frontières de l'ennui
J'y roulerais volontiers sans permis
Si seulement ça m'enlevait l'envie
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6. |
Grandir
03:33
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Tu vois je pleure juste pour me faire remarquer
Je ne sais plus lire l'heure une fois minuit passé
Tu vois je demande après l'avoir déjà fait
Quand tu me gronde, je feins de ne pas comprendre c'est vrai
Quand je bois la mer
Que je te consterne
"On t’a appris à parler mais personne t'as appris à te taire"
Comme les gens sont beaux lorsqu'ils ont bravé l'ennui
Des rides sur la peau, comme des chemins enfouis
Tu vois je voudrais m'entendre dire que j'ai grandit
Malgré le temps tu restes un enfant tu m'as dis
Quand je vois ma mère
Que je me consterne
"On t’a appris à marcher mais personne t'as forcé à le faire"
Je commence à vieillir à 25 ans, je pensais que les fous rires rallongeaient le temps
Je comptais grandir jusqu'à 107 ans
Tu regardais sourire tes vieux parents, tu pensais qu'on comprendrait en grandissant
Pourquoi je me sens pas à ma place à la table des grands
Comment veux-tu qu'on ait des enfants si on est des enfants x3
Comment veux-tu qu'on ait des enfants
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Damébochi Paris, France
Damébochi voit le jour en juin 2018. Le groupe, originaire d’île-de-France, est né de la volonté de créer une néo-soul française aux fortes influences hip-hop et jazz.
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